Tenir sa langue
Saturday 08 October - 10h27 in Los Angeles
Je sais que vous ne me connaissez pas encore très bien, mais je vais vous avouer quelque chose à mon sujet : je suis ultra bavarde et un brin impulsive. Autant dire que garder un secret n’est pas mon point le plus fort. Alors je vous laisse imaginer mon désarroi quand mon éditrice m’a envoyé un e-mail hier soir pour me tirer gentiment les oreilles.
« Je prends beaucoup de plaisir à lire ton blog et je t’encourage à continuer, mais n’oublie pas de ne pas trop en dévoiler sur ton roman. Je sais que tu as envie d’en parler et de raconter ta vie, mais pense à tes lectrices ! Tu ne voudrais quand même pas leur gâcher le plaisir et tout leur dévoiler avant qu’elles aient le temps de terminer Journal de Los Angeles, non ? ». Aaargghhh, je sais bien qu’elle a raison et que je ne peux pas trop en dire, mais c’est plus fort que moi. Alors, j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop si je me montre un peu mystérieuse… Je me rends compte que, sur ce blog, je vais devoir faire un peu attention à ce que je dis… Sinon, je risque de vous dévoiler la fin de mon roman avant même que vous ayez eu le temps de l’ouvrir !
D’ailleurs, sur le sujet, je suis en stress total en ce moment ! J’attends avec appréhension la réaction de mes proches et j’ai une peur bleue que mon livre tombe dans les oubliettes, alors qu’il vient à peine d’arriver dans les rayons des librairies, un peu partout en France. Et j’ai beau harceler mon éditrice, elle est bien incapable de me donner les chiffres de vente de la première semaine d’existence de Journal de Los Angeles. Aaargghhhh ! Mais c’est que j’ai besoin de savoir, moi !