La question qui revient tout le temps
Friday 23 May - 10h14 in Los Angeles
Il y a une question qui revient souvent de la part de mes lectrices, c’est « comment fais-tu pour raconter ta vie comme ça ? ». J’ai déjà abordé le sujet plusieurs fois sur ce blog, mais puisque je sais qu’elle taraude certaines d’entre vous, voici quelques-unes de mes idées sur la question.
Lâcher prise
C’est très simple, je me dis que ce n’est pas ma vie que je dévoile, juste une histoire que je raconte. C’est une histoire très familière, certes, mais je ne me soucie pas de raconter des faits, je trouve que ce n’est pas cela le plus intéressant. Et puis, de toute façon, quand il s’agit de souvenirs, il n’y a pas de faits, juste une vision personnelle de ce qui s’est passé, une mémoire pas forcément très objective, et aucun moyen de savoir à quel point on se rapproche ou on s’éloigne de la vérité. Alors, pourquoi se soucier de ce que l’on ne peut pas contrôler ?
Utiliser un pseudonyme
Ah ! Voici un petit détail qui change tout ! Ce n’est pas vraiment moi que j’expose, mais Violet Fontaine. Qu’est-ce que c’est libérateur ! Pour l’anecdote, Violet est un prénom que j’aime depuis longtemps. C’était le prénom de l’héroïne de ma première nouvelle, écrite lorsque j’avais dix ans environ.
Oser être fragile
Qui a dit que l’on devait tout le temps se montrer forte ? Jouer les dures à cuire, ne jamais laisser quelqu’un d’autre nous voir pleurer ? Parfois, oser se montrer fragile demande autant de courage. Exposer ses défauts, ses mauvaises pensées, s’avouer à soi-même que l’on peut avoir des réactions et des idées qui pourraient faire rougir. Si être fragile, c’est être authentique, alors, moi je dis que ça vaut le coût d’essayer !
Violet XOXO